Qui nous sommes

Notes biographiques

Contribution particulière

Ka’nahsohon Kevin est du territoire Mohawk de Kahnawake. Il est le gardien des croyances de la maison longue Mohawk Trail depuis maintenant presque 40 ans. Il est impliqué dans le système d’éducation et son but est de maintenir et d’améliorer la langue et culture mohawk en commençant dans les six nations de l’Ontario (Ohswe:ken) en septembre 1988. Kevin retourne à Kahnawake l’année suivante et prend en charge des rôles successifs d’enseignant, vice-directeur et directeur à l’école d’immersion Mohawk de Karonhianonhna au cours des 30 dernières années. Il est toutefois retourné en salle de classe pour dispenser des programmes de santé dans les garderie,  les classes de maternelle et de première et deuxième années. Kevin a obtenu sa licence en éducation à l’Université de McGill en juin 1996.
Il est passionné par le savoir spirituel autochtone de l’Île de la Tortue (Amérique du Nord) et affirme que ceux-ci doivent être partagés et compris par les nouveaux arrivants du nouveau monde qui sont les invités dans la maison des autochtones. Ils doivent prendre en compte le savoir et commencer à vivre selon ce qu’ils ont appris afin qu’il ait de l’espoir pour les générations futures.
Kevin Deer est aussi le vice-président par intérim de l’Institut technique des Premières Nations, où il utilise ses connaissances, son expérience et son expertise pour faire de l’institution un modèle susceptible d’influencer le monde entier.

• Aîné, gardien des enseignements traditionnels dans la réalisation de la mission des PFS
• Activités de représentation

Félicia Tremblay, de descendance Cherokee Freedmen, a grandi dans une famille non autochtone des Laurentides, où les arts ont toujours joué un rôle important. Au fil des ans, cette consultante en stratégies inclusives a suivi diverses formations qui reflètent ses multiples intérêts (leadership, relations publiques, production audio), mais elle se définit surtout comme autodidacte. Depuis mai 2021, elle est conseillère principale en matière de diversité, d’inclusion et de rayonnement communautaire au Centre national des Arts à Ottawa (CNA). Elle est d’ailleurs la première personne à occuper ce poste au CNA. « Dans tout ce que je fais, je cherche constamment à construire des ponts de communication entre les gens pour qu’ils puissent mieux se comprendre », explique l’artiste et consultante.

Marisa Barkhouse est diplômée de l’Université McGill, où elle a obtenu un baccalauréat en commerce (2016) ainsi qu’un diplôme d’études supérieures en comptabilité publique (2017).
Elle a rejoint le groupe de services consultatifs transactionnels d’EY en 2019. Auparavant, elle a acquis de l’expérience en certification et a œuvré auprès de clients de différentes industries : vente au détail, services financiers, entreprises de télécommunication et manufacturières.
Marisa Barkhouse est membre de l’Ordre des comptables professionnels agréés et détient le titre de CPA auditrice. Elle est aussi membre des Premières Nations Namgis vivant sur l’île de Vancouver.

• Conseillère financière
• Audit

Marcia est diplômée d’un Baccalauréat en psychologie du développement avec mention d’honneur à l’Université de Toronto et a également fait des études en communications. Elle a travaillé pour le gouvernement fédéral en assumant diverses responsabilités, incluant la gestion de projet, la liaison des communications, la révision légale et la gestion d’équipes riches en diversité culturelle. Ces expériences lui ont forgé un fort intérêt envers la création de ponts interculturels, la communication efficace et les droits humains. En 2006, Marcia et son mari Brian ont mis sur pied la Fondation de la famille Brian Bronfman, qui a pour mission de soutenir les organisations communautaires et les institutions contribuant à bâtir une société plus pacifique.
En 2009, elle a co-fondé le Réseau pour la paix et l’harmonie sociale et a coordonné deux symposiums d’envergure portant sur l’apprentissage socio-émotionnel, auxquels ont participé plus de 400 acteurs du monde éducatif au Québec. À la suite du succès des symposiums, le Ministère a demandé au Réseau de collaborer avec eux dans le développement de contenu pour une série de formations déployées à travers le Québec.
Marcia a également collaboré avec des expert.e.s et acteurs clés pour la coordination d’un Forum multi-sectoriel sur la violence envers les femmes et les filles. Les résultats ont été transmis dans un rapport public et communiqués auprès de plusieurs ministères du Québec.
Marcia consacre désormais 100% de son temps à des activités philanthropiques. Elle croit fermement que le travail du Réseau pour la paix et l’harmonie sociale cultive sa force à travers le pouvoir de la collaboration et elle est reconnaissante envers les multiples partenaires ayant contribué aux succès des projets du Réseau.

Maggie Napartuk est une graveuse et artiste de Kuujjuaq, Nunavik, Québec. La pratique artistique de Maggie est large et comprend le travail du métal, la fabrication de bijoux, l’illustration, des arts graphiques ainsi que la gravure sur linogravure. Ses estampes monochromes audacieuses reflètent la pérennité des traditions inuites tout en célébrant les relations entre les paysages et leurs habitants. Elle fait partie d’un petit nombre croissant de graveurs de linogravure au Nunavik.
En janvier 2015, elle complète sa formation à l’instruction dans les ateliers de gravure itinérants organisés dans la région du Nunavik. Elle produit son premier atelier de gravure solo à Umiujaq en novembre 2019. En juillet 2016, Maggie reçoit une subvention du Secrétariat des arts d’Aumaaggiivik, Nuvavik pour entreprendre un atelier de gravure sur linogravure avec Lyne Bastien à Montréal. Elle est une membre active de sa communauté qui travaille avec les jeunes Inuits et les artistes émergents du Nunavik. Elle a également participé à de nombreux ateliers à travers le Nunavik pour apprendre et partager ses compétences en gravure. Certains de ses imprimés sont des pièces permanentes à l’institut culturel Avataq ainsi que dans la collection de la Fédération des coopératives du Nouveau-Québec.

Esther J Willow est une auteure-compositrice-interprète mi’kmaq qui vit à North Bay, en Ontario.
Elle s’accompagne au banjo dans un style non traditionnel qui lui est propre. Elle s’est fait un nom en tant qu’innovatrice dans les cercles de musique folk du nord de l’Ontario et de Montréal au Québec.
La musique d’Esther est imprégnée de paroles qui évoquent des émotions profondes et une compréhension authentique de ce que signifie être humain. La musique d’Esther se rattache à son héritage et à son amour profond du monde naturel. Les chansons remplies d’honnêteté, d’émotion et de résilience féminine sont le cadeau qu’elle offre à son public.

Surnommée Maluh, Marlene Hale est originaire de la petite ville de Smithers, en Colombie-Britannique, et appartient à la communauté Wet’suwet’en.
Enfant, elle a appris à cuisiner et a rapidement envisagé de devenir chef, ce qu’elle a fait après avoir été diplômée du programme culinaire du Vancouver Community College. Son talent et sa détermination l’ont amenée à travailler dans des restaurants prestigieux à Vancouver, en Hongrie et en Angleterre. En plus d’avoir ouvert Chef Maluh’s Catering à Vancouver, son propre service de traiteur spécialisé dans la cuisine des Premières Nations, elle donne des cours de cuisine pour tous les âges depuis de nombreuses années et dans de nombreux établissements d’enseignement, galeries d’art et groupes des Premières nations à travers le pays.
Elle estime que les gens l’ont choisie comme aînée en raison de son expérience et de ses connaissances, mais un critère très important, selon elle, est qu’il faut aussi s’impliquer dans les diverses communautés autochtones du Canada; « C’est ce que j’ai fait », dit-elle. « J’ai appris à cuisiner à plus de 10 000 enfants et si vous citez une Première nation, j’y suis allée. J’ai un saumon sur mon uniforme de chef parce que nous sommes le peuple du saumon », dit-elle.